Les marques peuvent-elles être facteur d’exclusion ?

Publié le par mégane flore camille marine

Est-ce que les marques peuvent - être un facteur d’exclusion en société ? Etudions la question dans un premier temps dans la vie familiale, ensuite par rapport aux groupes de styles vestimentaires et pour finir dans le monde du travail.

 

2.1             Dans les relations familiales

Ne pas s’entendre avec ses parents est fréquent à l’adolescence. La mode ou les vêtements portés peuvent être une des raisons de ces rapports conflictuels.

Les jeunes, principalement les collégiens, se sentent souvent exclu s’ils ne portent pas tel ou tels vêtements. Malheureusement, la mode est très changeante suivant les années et les saisons et dans ce marché, ce sont les marques comme Nike, Puma, Converse ou encore Diesel, qui priment comme nous disent plus de soixante pour-cent des lycéens dans le sondage. Or ces marques sont très onéreuses, et ceux qui ne peuvent s’offrir le luxe d’être «à la mode»  sont souvent la cible de nombreuses moqueries de la part des autres élèves, comme le démontre l’enquête de « L’union des familles en Europe ». Ces traumatismes s’en ressentent alors dans les relations parents - enfants. Une étude réalisée au début des années 2000 par Pierre Baudoin, chercheur au département d’économie agro-alimentaire et des sciences de la communication de l’Université de Laval, démontre que plus le milieu est défavorisé, plus la sensibilité aux marques est importante. Les adolescents usent d’habiles arguments liés à leur bonne intégration au sein d’un groupe pour inciter leurs parents à acheter des vêtements et des chaussures griffés. Une étude Ipsos-Sofinco réalisée en avril 2003 en témoigne : «  la plupart des parents estiment l’influence de leurs enfants sur les achats de vêtements à 84 % ».

Un autre cas de conflit est le regard que les parents portent sur la manière de s’habiller de leurs enfants. En effet, ils peuvent donner un «côté satanique» à un adolescent gothique.

 

 

2.1         Dans la vie scolaire

La majorité des lycéens que nous avons interrogés pensent que si quelqu’un présente un style vestimentaire semblable va davantage être remarqué et estimé car il a plus de chances d’avoir les mêmes goûts et les mêmes centres d’intérêt. Des groupes se forment donc suivant le style vestimentaire. Les gothiques sont avec les gothiques, les « babas – cool » avec les « babas – cool ». Le style vestimentaire mais aussi les goûts musicaux peuvent donc être des facteurs d’exclusion. Celui qui écoute du R’n’B ira peut-être moins volontairement vers celui qui écoute du HardRock.

 

 

Différents groupes suivant les styles vestimentaires (d’après le Lycéen.com) :

 

·        Les gothiques : se reconnaissent par la couleur noire et peuvent montrer une apparence satanique aux premiers abords.

·        Les « babas – cool » ou anti – conformistes : ils ont des vêtements fantaisistes, larges et de couleurs vives. Ils sont tolérants et pacifistes et «écologie» et «bio» sont leurs mots – clé. Ils ne portent pas de marques.

·        Les skateurs : baggys et baskets (généralement des Van’s) les désignent.

·        Les fashions : suivent strictement la mode. Un pull est tendance cet hiver ? Ils l’ont déjà dans leur armoire.

 

 

2.2         Dans le monde du travail

Le fait de porter tels ou tels vêtements influe sur le jugement qu’on a de la personne sur son efficacité, son sérieux. La bonne première impression est devenue primordiale dans une société où l’on se fait surtout remarquer par l’apparence. Par exemple, un banquier se doit d’être en costume impeccablement repassé. Il sera moins pris au sérieux s’il est habillé en jean et en T-shirt surtout à un entretien d’embauche.

 

 

Bilan :

Bien que les marques et le style vestimentaire jouent un rôle important dans la société, cela peut être un facteur d’exclusion par rapports aux autres (groupes ou familles). Suivre la mode est un choix qui est lui-même surtout dicté par les moyens financiers de la personne.

 

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